jeudi 17 septembre 2009

Karkwa

Je me sens aussi perdue que lors d’une panne de courant la nuit sans lampe de poche ni chandelle. Ça fait 24 heures que je survis sans Internet. Je m’avoue vaincue… je suis complètement accro. Ça n’a pas de sens. Au secours ! Sauvez-moi !!!

Vidéotron est sensé venir à ma rescousse cet après-midi. D’ailleurs, si vous lisez ce message, c’est sûrement que tout est revenu à la normale. En ce moment, il est 9h30 le matin et je vous écris live de word. J’avais oublié qu’il était quand même sympathique. C’est un peu comme retrouver sa vieille paire de jeans quand toutes ses autres sont au lavage.

Bref ! Si je prends la peine d’écrire mon blogue dans ce moment de panique générale, ce n’est pas pour vous parler de ma cyberdépendance, mais plutôt de mon moment d’extase d’hier soir. Karkwa. KarkwaaaKARKWA ! Wow. Fou. Magique. Intense. J’étais en transe. C’était encore meilleur que le chocolat et l’orgasme combiné (bon, ou peut-être égal mettons… ou presque !). Comme le show était au centre culturel, l’ambiance était un peu étrange au départ : public assis et quelques têtes blanches ici et là. Mais il n’a pas fallu la moitié du spectacle pour que les dites têtes blanches se poussent illico. Pour la problématique des sièges, il n’a fallu qu’un léger signe de bénédiction du chanteur pour que tout le monde se lève d’un trait. Nous n’attendions que ça, nous, public en délire.

Une petite déception : Karkwa n’a pas joué La fuite que j’attendais avec impatience... Par contre, Le coup d’état, Le volume du vent et Échapper au sort pour ne nommer qu’elles ont été accueillies sous les applaudissements enthousiastes du public en feu dès leurs premières notes. Et quelle joie d’entendre trois de leurs nouvelles chansons. Ça sonnait un peu moins rock, mais c’était tout à l’avantage de leur mélodie mélancolique. À quand cet album ? (Si seulement j’avais Internet, je pourrais chercher… maudit !) J’ai hâte, j’ai hâte, j’ai hââââte !

Le mieux, c’est que cette soirée d’euphorie était un cadeau pour la mordue de théâtre que je suis. Un cadeau pour les 45 ans du centre culturel. Bonne fête à toi ! Les cadeaux sont pour moi ! J’aime ça de même.

Bonne fête mon petit centre culturel chéri !

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